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les brèves intimes de Spenser Duval
1 décembre 2018

Brève naturiste (1/4)

 

Lac du Salagou

Nous avons découvert le plaisir d'être cul nul au hasard d'une randonnée. C'était il y a 8 ans sur les terres rouges du Salagou, en été. 

Nous marchions, ma compagne et moi, autour du lac sous la cagnasse du soleil occitan qui prenait plaisir à nous taper dessus, lorsque nos pieds brûlants croisèrent l'une de ces nombreuses petites criques qui font comme des doigts d'honneur à fendre l'eau noire.

Une idée m'a traversé alors l'esprit :

Casser la croûte et se baigner ici. Les serviettes à terre et le sauciflard sur la tranche de pain, l'envie de baignade nous criait de plus en plus dessus. 

Or, les maillots étaient à la maison.

L'endroit semblant désert, je pris décision de me mettre à poil pour filer dans la fraîcheur de l'eau. Et, bon dieu, que c'est bon de se baigner tout nu, la zigounette comme une quille de bateau ! Ma compagne, incroyable de témérité (Et parce qu'elle avait envie de fraîcheur aussi) fit de même en faisant sauter, vite fait, ses fringues et, tout de rire vêtue, vint dans mes bras. 

Nous nous sommes embrassés longuement, sa peau glacée contre la mienne. Et c'était bien.

Après quelques brassées et d'autres câlins, l'envie de se baiser nous prenait le ventre. Je me suis donc assis sur une pierre plate dont la base trempait dans l'eau et elle vint sur moi, juste après m'avoir rapidement branlé pour faire de ma queue son objet de plaisir.

 

« - Tu es sûr que c'est désert ici ? Personne ne va venir ? » Me demanda-t-elle en se mordant la lèvre inférieure.

 

« - Je te le jure ! Viens chérie... ! »

 

A la vérité, je n'en savais foutrement rien mais j'avais tellement envie d’elle…Elle qui était si belle nue, inondée de soleil et de brise légère. Elle qui, blanche de peau, était tout en harmonie avec le rouge de la terre, le bleu du ciel et le vert des vieux arbres entre la colline et l'eau.

Et elle me baisa. Mes mains s'accrochaient à son petit cul et les siennes embrassaient mes épaules. Assise sur moi, elle montait et descendait dans un gémissement de plaisir lorsque nous avons entendu une dizaine de klaxons de vélo.  

20 vététistes hilares sont passés à 5 mètres de nous, klaxonnant de joie à nous voir s'aimer. Ma compagne a, alors, caché ses petits seins dans mes bras tout en cambrant ses superbes fesses à leurs regards. Et, j'avoue, avoir adoré l’idée qu'ils aient pu se rincer l'œil à mater son dos et son fessier.

Après leur départ, elle a ri de toutes ses belles dents et a repris ses ébats sur son homme heureux. Puis nous avons continué sur nos serviettes à l'ombre d'un arbre millénaire. Nous avons profité du soleil et de l'eau tout en oubliant de continuer la balade.

C'est ce jour-là que nous sommes devenus des culs nus.

 (Ce texte a été écrit en septembre 2018)

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  • Mes brèves narrent mes petits moments de vie. Entre érotisme et quotidien, fantasme et réalité, je m'exhibe par le biais des mots. Ceci est mon journal intime, ouvert au quatre vents, exhibé à celles et ceux, curieux qui aiment lire érotisme et vrai vie.
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