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les brèves intimes de Spenser Duval
24 novembre 2018

Brève d'été (6/7)

peinture de Artistebreton

Il y a six mois, une ex d'il y a longtemps m'a contacté sur mon autre profil Facebook. Celui où il y a mon vrai nom et mon vrai prénom. 

-" Coucou, comment ça va ?"

Et nous voilà parti dans l'échange de mots parfois courtois et parfois rigolo. Elle habite dans mon village natal, me demande quand je descends pour boire un verre ensemble. La conversation prend une tournure érotique après avoir ressassé les beaux souvenirs de notre couple d'il y a plus de 20 ans. Il se repasse un truc entre nous et je flippe. Alors je balance tout :

Mon goût pour la soumission et la gynarchie, ma cage de chasteté et tout le toutim de mes fantasmes les plus fous. Et je conclue chacun de mes aveux par un " j’espère ne pas trop te choquer" en espérant le contraire.

Seulement voilà elle adore. Et en rajoute dans ses propres désirs. Elle me sait en couple avec enfants en bas âge et se dit en couple aussi. Elle est dominante et m'explique que c'est suite à notre relation à nous deux qu'elle a compris sa nature profonde.

Seulement voilà, elle n'est pas en couple. Elle a menti pour être à égalité avec moi dans notre discussion. Elle me harcèle pour savoir quand je descends au village natal, non plus pour un simple verre, mais pour que je sois à ses pieds. Comme avant d'il y a vingt ans. 

Et la mère de mes enfants est partie avec les filles trois jours chez une amie. Et cette ex habite à 700 mètres de chez mes parents. Et je voulais savoir si je ne dégoutais que la mère de mes enfants et personne d'autres.  Alors j'y suis allé. 

Nous avons passé 24h ensemble...

J'ai sonné et j'ai ouvert sa porte d'entrée.  Il y avait un post-it ou il était écrit :

« Déshabille-toi puis vient vers moi à Quatre pattes.  Je suis à l'étage. »

 

J'ai obéi…Et je l'ai rejoint. Elle était assise. Elle était toujours aussi belle. Elle était tout de porte jarretelle et de cuissardes vêtues…Et nous avons joué 24h. 

Je l'ai fait jouir plusieurs fois par ma langue et mon sexe. Je l'ai lavé, savonné, lavé encore et séché.  Je lui ai brossé les cheveux, je l'ai massé longuement. Je l'ai suivi partout en petit chien. Et je lui ai fait l'amour presque tout le temps.

Nous avons aussi beaucoup discuté.  C'est fou ce qu'un homme est attentif au propos de femme quand il est à ses pieds alors qu'elle est assise.  C'est fou comme il participe à la conversation lorsqu'il est plein de désir, sa queue bien dure.  C'est incroyable comment il comprend parfaitement l’attention qu’il doit lui porter lorsqu'il est nu alors qu'elle non.

Elle voulait me faire dormir au pied de son lit mais elle ne put aller jusqu'au bout de son fantasme. Et nous avons ainsi dormi enlacer l'un dans l'autre. 

Au lendemain, je l'ai quitté. Elle me dit de repasser vite car elle avait encore envie de jouer. Je me sentais tout sale de partir ainsi pour reprendre ma vie.

Elle me dit :

« - Je ne veux pas d'homme dans ma vie. J'ai donné.  Je veux profiter de ma liberté.  Donc qu'il y ait 800 km entre nous et deux enfants en bas âge, c'est bien. »

Je comprenais exactement ce qu'elle voulait dire. Je connaissais sa vie. Elle m'avait tout raconté. 

Alors, je suis parti. Et je comprenais un peu la mère de mes enfants car je me dégoutais un peu quand même. Un peu seulement car je savais aussi que je pouvais faire jouir violemment et qu'une superbe femme, à 800 km de chez moi, aimait ma manière d'aimer.

 

(Ce texte a été écrit en septembre 2018)

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  • Mes brèves narrent mes petits moments de vie. Entre érotisme et quotidien, fantasme et réalité, je m'exhibe par le biais des mots. Ceci est mon journal intime, ouvert au quatre vents, exhibé à celles et ceux, curieux qui aiment lire érotisme et vrai vie.
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