Brève de nuit
Je ne dors pas.
Ou plus précisément je ne dors plus. D'abord parce que je dors seul. Nous faisons chambre séparée depuis un bout de temps et c'est son choix. Et puis, forcément, y a les soucis....
Vous connaissez tous ça, j'imagine...
Alors, je fonce pour pas prendre de décision. Et Tictactictac, je cours partout.
Tictac, Deux boulots. Un à Paris et l'autre partout en province...
Toctic, Un événement à organiser avec trente associations, une équipe de 18 personnes et plus de 2000 visiteurs prévus sur une journée. J'ai de l'aide mais quand même.
Tactic, Même que je vais jouer un poilu le 11 novembre avec ma troupe d'improvisation et même que j'organise ça aussi. D'ailleurs je me fais pousser la barbe pour l'occasion...
Je fonce tellement que je me suis oublié, voyez-vous.... Je ne suis toujours pas rentré dans un magasin de fringues, je ne suis toujours pas aller voir l'opticien. Plus de sport. Je crois qu'à courir trop vite, j'ai loupé le virage de l'égoïsme.
Je suis même délégué de parents d'élèves avec plein de réunions sympas avec des thèmes sympas comme les menus de la cantine. Et puis je fais aussi quelques squares à toboggan. Mais ça C'est bien.
Pourtant je sais bien que rien ne sert de fuir à courir dans tous les sens, les décisions à prendre te retombent toujours sur la gueule quand tu fais une pause pour souffler.
Alors forcément je suis un peu à cran, un peu à vif et J'ai un comportement social pas super super.... Les copains me l'ont fait remarquer. J'avoue, je ne m’en étais pas rendu compte.
Bref, je ne dors toujours pas...
On est combien cette nuit dans ce cas-là ? À poil dans le lit à même pas avoir envie ?
Y a des périodes où c'est pas facile...
Désolé les gens, c'était mon post nocturne qui ne fleure pas bon la joie de vivre... mais les prochains seront plus sympas... C'est la vie.
La roue tourne toujours.
(Texte écrit en Octobre 2018)